Le Boss a toujours raison

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Bruce, le Boss, l’homme à la casquette rouge dans la poche arrière de son jean, l’icône américaine, sublime et ringarde. Personne ne porte le singlet, le t-shirt blanc ou la chemise canadienne, comme lui.

Mais connaissez-vous Bruce au delà de cet hymne de stade insupportable : Born in the U.S.A.?

Le Boss c’est ton meilleur pote, dans toutes les situations. Il a les réponses à tous les problèmes passés, présents et futurs, à toutes les questions que tu te poses et que tu ne te poses pas encore. Il a une chanson pour chaque moment de ta vie.

La démonstration en musique :

“Badlands” – Darkness on the Edge of Town (1978)

Tu ne sais pas par quel côté prendre la vie? Tu ne sais pas par où commencer? Le Boss, il te dit “I don’t give a damn!”, prend la par tous les côtés à la fois, soit un chien fou, arrête de te poser des questions et avance, prend des risques. Et si tu te plantes, tu sais que Bruce sera là pour toi.

En plus, il te le dit avec la permanente de Rod Stewart, un petit costume cintré et une voix en bout de course.

“The River” – The River (1980)

Le Boss te parle des désillusions, des rêves qui se fânent, et de cette sensation douce-amère quand on regarde en arrière, de la douce nostalgie, du temps qui cicatrise les blessures. Bruce, il trouve toujours les mots justes. Un vrai pote. Il a beau être devant des milliers de personnes, quand il sort son harmonica, c’est comme si on était juste autour du feu, entre potes, à descendre quelques canettes.

“Downbound Train” – Born in the USA (1984)

Admirez le port du singlet, l’assurance, le maintien.

Il te raconte comment lui, le Boss, aussi cool soit-il, il s’est fait abandonner par une femme. Il te raconte que ça fait mal, il te parle des souvenirs qui te rendent dingues, et des espoirs vains. Il te prend dans ses gros bras et il te dit : “Allez viens, on va boire une Bud sur le toit de ma maison”.

“I’m on Fire” – Born in the USA (1984)

Bruce, il aurait pu jouer dans des films de tendresse, être plombier, jardinier, livreur, ou comme ici, mécanicien. Quand il trouve une femme à son goût, il n’y va pas par quatre chemin, il lui demande sans détour, si son mec est à la maison, parce qu’il brûle de désir pour elle. Puis il lui dit que son mec ne lui arrive pas à la cheville à lui, Bruce. C’est l’approche ultra directe. Va savoir pourquoi, le clip a un scénario alternatif, où il se ravise au dernier moment et rebrousse chemin.

“Dancing in the Dark” – Born in the USA (1984)

Le Boss toujours prêt à sortir ses vieux potes, pour leur changer les idées, quand ils ont le moral dans les chaussettes. Il sait faire partager son enthousiasme, il sait toujours quoi faire et quoi dire, au bon moment. Ca, c’est Bruce tout craché! Le coeur sur la main, et le t-shirt bien dans le pantalon. Notez les ourlets qui laissent paraître les biceps.

“Glory Days” – Born in the USA (1984)

Le Boss, il peut manier un bull avec des Eagle Eyes, il sait jouer au baseball, et il danse dans des bouges tous pourris, avec ses potes qui sourient tout le temps. Il aime déconner et se rappeler les bons moments aussi.

“Better Days” – Lucky Town (1992)

Tu penses que tu as touché le fond? Tu penses que rien de bien ne peut plus t’arriver? Bruce te dit que c’est des couilles. Que tes lunettes sont pleines de merde et que si tu les nettoies, tu verras bien mieux. Le Boss, il est comme ça, il sait te mettre un coup de pied au cul, quand tu en as besoin.

“The Ghost of Tom Joad” – The Ghost of Tom Joad (1995)

Et parfois, le Boss te dit juste : “Mec, j’ai lu un super bouquin. Tu devrais le lire. C’est les Raisins de la Colère, de Steinbeck”. Alors, il prend sa vieille guitare, dans sa caravane pourrie, s’assied devant son piano à queue, et ça donne ça :

Johnny
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