TOP 2021 – Sylvain

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Sans m’en rendre compte en l’écrivant, l’exercice de rétrospective de 2020 fut une véritable catharsis (merci Piet pour l’inpiration 2019). Une palette d’émotions instables entre grandes joies et grandes peines.

Rien de tout cela en 2021, beaucoup d’escapades, de plaisirs photographiques et de très chouettes rencontres (salut la coloc’!), avec à mes côtés une super copine complice qui m’aura évité quelques pétages de câble et autres cuissons de cul. Beaucoup de photos dans ce top cette année mais après tout, je suis peut-être le seul lecteur alors autant se faire plaisir :D.

Le petit plugin spotify, en principe trié :

Sunflower River Blues, On the Banks of the Owichita

Un retardataire ! Découvert lors de mes jolis premiers dates avec madame bon goût en musique, je regrettais de ne pas l’avoir mis dans le 2020. Sunflower River Blues, de John Fahey est une petite merveille de limpidité et de douceur. Son écoute me transporte immédiatement au bord d’une rivière, somnolant sous une chaleur écrasante, une brindille au bec. Un vrai remède contre l’hiver.

Dans un registre semblable, je vous ai également mis On the Banks of the Owichita qu’on remplacera dans notre imaginaire par On the Banks of Onze Lieve Kust hé?

Her Revolution

Petite balade à vélo le long du canal en sortie d’hiver. La vie a repris, le monde a retrouvé l’espace public et, c’est en tout cas la premières fois que j’ai ce sentiment, tout semble “normal”. Tant mieux pour la vie et la ville, dommage pour l’air pur et l’ambiance décontractée des boulevards. Je fige un cycliste masqué sur un graffiti crayon et spotify me lance la suggestion d’un n-ième Thom Yorke, cette fois-ci en collab avec Burial (hum hum) et Four Tet. Ne cherchez pas la joie ici mais j’adore !

Break

Bon flair de Juju, on tente le coup et on s’échappe entre deux vagues pour une trêve grecque, étrangement vide de souvenirs musicaux mais pleine de souvenirs amicaux 🙂

En paranthèse de la parenthèse, l’île de Santorini vide, exceptionnelle de beauté et de tranquillité.

Basta Un Poco Di Musica

La méditerranée , take two ! Une petite île volcanique fatiguée, en ruine, hôtels et nightclubs abandonnés, des Fiat Panda partout et le béton des constructions usé jusqu’à la corde par le vent marin. Un décor un peu étrange pour des moments inoubliables ! Pour les moments passés avec ma “petite famille” et pour les excursions de ruines. Déambulant dans le Punta Fram, apparemment abandonné en un sursaut, on pouvait presque entendre une lointaine Basta Un Poco Di Musica, ponctuée par les claquements à répétition des portes et volets laissés ouverts.

Cumbia Sobre el Mar

Aaaah avec Quantic on est jamais déçu 🙂 ! On s’enfile huîtres et crevettes, on file sur nos vélos verts rochelais, on teste toutes les plages de l’île de Ré, on nage, on ronronne, on sieste. Miam.

Intermission – Billy Weaver, Gorik Pt.1

Visité éclair de l’ami Reno à Bruxelles. Au programme, petite visite d’une expo photo “géante” en containers, un peu naze on a bien du l’avouer : photos délavées, mal imprimées… On rattrape par la visite de la très belle Gare Maritime, on rince par une petite Zinnebier chez nos amis de la brasserie de la Senne et on élimine par une promenade crépusculaire le long du canal près des entrepôts cools arty. D’un hangar de punk à chien, s’échappe Zwangere Guy et Gorik Pt.1

En annexe, une étrange chanson Billy Weaver que je ne comprends pas vraiment mais qui m’hypnotise par son tempo en écho. Elle a beaucoup tourné en boucle…

It’s Alright, un tour en Norvège

Les fjords sont creusés de nombreux tunnels en tous genres : courts, longs, débouchant parfois sur de majestueux ponts suspendus et dont chaque sortie vous émerveille :”Chapi, ne penses-tu pas que c’est ce fjord ci qui est le plus beau”? It’s Alright des bruxellois de Great Mountain Fire était bien ajusté à ce road trip !

Crosshairs, un anniversaire

Un an déjà avec ma muse et Porto la cabossée nous accueille. Cocktails, dégustations, restos gastros et branchés avec au dessert une belle manœuvre de Heimlich exécutée par votre serviteur sur un pauvre gars -Bruno- qui a bien failli y rester. Dernière soirée dans un bar magnifique : Madlib et un Dangerdoom que je vous mets ici…

White Film

Vue en concert au Botanique, accompagnée de son fils de 5-6 ans avec son petit clavier et ses petits passages de chanson à propos de leur chat qui les a quitté il y a peu. Minimalisme électro-perché avec cette Tujiko Noriko.

Huainito

Vous croyiez échapper à ma petite perle classique cette année ? la voici !

Bien exposé à FIP par ma Française, découverte de Huainito en arrière plan. Le chant et la mélodie m’ont transpercé !

Dos palomitas se lamentaban llorando
Y la una a la otra se consolaban diciendo:
”¿Quién te ha cortado tus bellas alas, palomay?
¿Fue algún falsario que ha sorprendido tu vuelo?
Ay, ay, ay, palomay,
¿Fue algún falsario que ha sorprendido tu vuelo?”
Ay, ay, ay, palomay,
¿Fue algún falsario que ha sorprendido tu vuelo?”

Huainito (1949) de Manuel Gómez Carrillo

Nous voilà bien encrés dans l’automne.

Sylvain
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